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Tour Des Ecrins

17 août 2006

Dédicace pour Denis (Merci Nathalie pour la photo)

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26 juillet 2006

Jour 12 - Au revoir

Dernier jour, dernier col...nous quittons la route et nos compagnons de voyage qui poursuivent leur course...

Une dernière belle journée donc, par le lac du Lauvitel jusqu'à Ouiges. Dernière bière (oh! ;-( ).

Un bus nous évite le fardeau de rejoindre Bourg d'Oisans à pied sur la route.

Le retour sur St Bonnet sera long (détour sur Grenoble); et celui sur Marseille aussi.

Contents de notre parcours, fatigués aussi (bonjour les pieds), on se demande quand même ce qu'on va faire demain matin si on n'a rien à marcher...eh bien on dormira!

26 juillet 2006

Jour 11 - La Porte Noire s'ouvre

   

ecrinblog2"On est trop bien!"

(Nos amis Grenoblois juste en face)

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Partis tôt, nous attaquons la montée, les marmottes pointent leur nez et la Muzelle son col. Il apparaissait infranchissable, il ne l'est pas (totalement). Après 2h dans un petit sentier de caillasses, c'est le mode "démerdez-vous" qui est mis en route. Pas de pause, de peur que le Soleil ne nous attrape, et nous montons, chacun de notre côté (personne n'attend plus personne, ah bravo!!) dans un déluge de schistes mouillés, à quatre pattes (hé! 10 à 15 kilos sur le dos!); 1 pas en avant, et 2 glissés en arrière. Il fait sombre, et l'on se croirait sur la montagne du Destin (le Seigneur des anneaux). L'arrivée est époustouflante: on s'attend presque à trouver un cratère de lave (pour y jeter l'anneau pardis!), mais non, ce n'est qu'au dernier moment que le col délivre une vue imprenable sur la vallée de la Muzelle, ses névés et son lac plus loin. L'expression "Après l'effort, le réconfort" prend tout son sens. 2h de moins que sur l'horaire prévu; il est donc encore tôt sur le col, il fait très froid.

Nous redescendons, lentement, sur le lac et le refuge de la Muzelle, en profitant de quelques glissades sur les névés.

Refuge de la  Muzelle: à mourir (de rire). C'est le pire que nous n'ayons jamais fait. Les italiens nous avaient envahis, accompagnés de quelques flamands. Trop nombreux: près de 28 dans 24m², des lits sur 3 étages, une chaleur abominable (Greg s'est échappé au cours de la nuit en réveillant la moitié du dortoir pour pour dormir sur le balcon dehors), et une promiscuité difficile à vivre. On a quand même bien ri avec nos amis de voyage. Et nous avons même eu droit à une double tournée gratis de génépy: merci monsieur le berger (un pote de l'aubergiste d'Aspres), merci à vous les parisiens! On s'en souviendra...

26 juillet 2006

Jour 10 - Madame Hustache vous dit bonjour...

A l'auberge de Madame Hustache, on mange bien certes : murçon, sorte de saucisson cuit et gratin dauphinois (met exotique...); on y dort très bien. Mais surtout, on s'y tient à carreau: attention à ne pas salir la nappe au cours du repas, à ne pas garder des gravillons sous les chaussures au risque de rayer ses vieux carreaux...Un personnage, cette Madame Hustache, bourrue mais qui apparaît presque inoffensive après quelques mots échangés (surtout si vous flattez sa cuisine).

Retour à nos petons (oui parce que c'est une rando dont il s'agit!): direction Valsenestre, petit village atteint sans difficultés en quelques 6h. La descente est vraiment étonnante: aux formations schisteuses originales (type kryptonienne de Superman; c'est une vraie référence géologique) qui cisaillent le chemin succède un peu plus bas un véritable jardin d'Eden.

Demain, il nous faudra nous lever tôt pour attaquer le col de la Muzelle, un véritable mur noir vertical nous est apparu depuis notre plus haut point de vue aujourd'hui. La nuit fut courte pour certains...

"Elle descend de la montagne à cheval..."

26 juillet 2006

Jour 9 - Depuis la Brèche et par les Souffles jusqu'au Désert...

Journée des cols, deuxième!

4 cette fois-ci, qui dit mieux?

Depuis la brèche de l'Olan par les Clochettes jusqu'aux Souffles (ceci n'est pas une énigme), c'est un régal. Le dernier col, le col de la Vaurze, nous le montons après midi. Il fait chaud, mais nous commençons à être rodés depuis plusieurs jours que nous marchons. Au col, nous rencontrons deux Valensolais fort sympathiques (à leur deuxième jour dans leur tour de l'Oisans), qui nous suivrons aussi de près jusqu'au dernier jour. La descente du col de la Vaurze, les pieds (de Denis et de Mélissa, essentiellement) s'en souviendrons longtemps..."C'est pas une descente, c'est une avalanche!" (dixit Denis). Les genoux en prennent pour leur compte aussi; c'est interminable, a fortiori lorsqu'on peut apercevoir le village depuis le col sans jamais avoir le sentiment de s'en approcher au fil des heures...Il y a aussi la méthode de Greg: au lieu de se cogner 3h de marche destructrice, attrapez une angine blanche, de manière à ce que l'envie irrépressible de vous reposer vous pousse à ne plus marcher, mais à courir, de sorte qu'il ne vous faille qu' 1 heure pour rejoindre la ligne d'arrivée.

Ligne d'arrivée: le Désert-en-Valjouffrey, oui, nous confirmons, c'est désert.

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26 juillet 2006

Jour 8 - Bienvenue à l'Olan!

 

                                                                       Le refuge des Clos: départ matinal

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Départ des Clos: descente sur la Chapelle-en-Valgaudemar (histoire de donner un coup de fil car c'est le silence radio depuis Vallouises), et montée de l'Olan. Il s'agit en réalité d'une variante qui ne fait pas parti strictement du GR 54; nous avons dû modifier le parcours habituel à cause de la fermeture provisoire du refuge des Souffles (en construction à l'heure actuelle). La montée est tout simplement somptueuse, on se croirait presque sur une île tant la végétation est luxuriante et les cascades omniprésentes. Il fait très chaud, alors la montée reste rude. L'arrivée sur l'Olan est une grande bouffée d'air frais, avec une vue imprenable en plongeon direct sur le village bien loin mais toujours visible. Un crépuscule depuis l'Olan, ça n'a pas son équivalent (dicton du jour). Le gardien du refuge est une attraction à lui tout seul et une bonne raison de venir pour ceux qui n'y sont jamais allés: "Une lichette de thé à la meeeenthe? Bienvenue à l'Olaaaan!". Repas de rois le soir pour un refuge: porc à l'ananas et riz cuisiné à la marocaine, une mousse au chocolat (maison évidemment), et quelques canards de génépy (ça arrache). Au lit!

26 juillet 2006

Jour 7 - Départ du Pré-des-Chaumettes

C'est la journée des cols: 3 pour le coup!

Nous rejoignons Vallonpierre à midi après une belle matinée de marche. C'est toujours un plaisir de revenir ici (des bons souvenirs), mais nous n'y passerons pas la nuit, car il nous faut redescendre encore quelques 1000 m pour atteindre le refuge des Clos, plus un gîte qu'un refuge d'ailleurs, ultra-sympa (on reviendra, ça c'est certain); Nous sommes bien peu (et tant mieux), et nous rencontrons ce soir des compagnons des envrions de Grenoble et Embrun (? je crois) (une mère et sa fille), que l'on croisera jusqu'à notre dernier jour (c'est leur premier), très sympas, avec lesquelles on a bien ri (ah refuge de la la Muzelle quand tu nous tiens).

26 juillet 2006

Jour 6 - Départ de la cabane vers le col de l' Aup-Martin

Réveil matinal en ce sixième jour pour attaquer le col de l'Aup-Martin à la fraîche. La montée vers le col est un petit moment de bonheur, pas un bruit, les tous premiers rayons de soleil rasent les cimes, et on voit une marmotte qui s'aventure hors de son trou...Et voici venir les caillasses schisteuses du col...Il a grêlé la veille, et le sentier à peine dessiné a été totalement raviné. Un pied mal posé, et on dirait que des sacs de billes se déversent (au fait, le dicton du jour: grêlons et schistes mélangés, pas facile pour avancer). La montée se fera plutôt bien en fait. Nous passons un deuxième col, rapidement (il fait froid, et Greg a mal à la gorge... ce soir ce sera une belle angine blanche!). Nous redescendons sur les Chaumettes; on y retrouve Michel, Agnès, le Geoffroy et le Clem's, tous frais, tous pimpants, qui sont montés ici nous rejoindre et prendre la température à mi-parcours.

26 juillet 2006

Jour 5 - Départ de Vallouises

Départ vers la cabane de Jaz-la-croix: journée repos dans notre séjour, avec cette étape de 3h30 pour rejoindre cette cabane de berger (il est bien là, avec ses chiens). Nous arrivons vers midi, et commence alors une longue après-midi mi-dodo mi-pas-grand-chose; on profite surtout de la vue, et de l'isolement. Les marcheurs se succèdent au cours de la journée, et nous espérons à chaque fois qu'aucun ne souhaite passer la nuit ici: nous dormons dans un abri de randonneurs qui jouxte la cabane du berger: c'est petit, et infesté de mulots! La joie. On se lave avec les lingettes de Denis, ou directement dans le torrent pour les plus courageux. Vers 5h30 un orage de grêle se déclare, les randonneurs se réfugient dans l'abri. Mais ils ne resteront pas, ils repartiront au cours d'une légère acalmie. Enfin seuls! Mouais, encore faut-il pouvoir remplir le ventre de Greg, et c'est pas gagné: on a des grillades (en fait des petits morceaux de porc salés, même très salés pour qu'ils se conservent). Dans le vent et la pluie, nous parvenons tout de même à produire un joli feu et "brûler" nos bouts de viandes. Il est 9h, presque plus de lumière, on se couche. Certains ronfleront, et d'autres ne fermeront pas l'oeil au bruit des mulots qui courent à leurs pieds...

17 juillet 2006

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